L’OFII en première ligne de l’accueil des Afghans à Roissy
Entre le 18 et le 27 août, les agents de l’OFII ont été mobilisés à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle pour accueillir, de jour comme de nuit, 2 625 Afghans.
La directrice territoriale de l’OFII à Montrouge, rapidement sollicitée pour organiser l’accueil des Afghans à l’aéroport, répond à nos questions.
Comment s’est déroulé cet accueil ?
J’ai demandé aux agents de la direction territoriale de Montrouge, s’ils étaient volontaires pour accueillir les Afghans dès leur arrivée à l’aéroport. L’accueil des publics étrangers fait partie de nos missions mais le contexte reste toutefois exceptionnel. Tous les agents présents ont rapidement accepté cette mission. Leur participation à cette opération est d’autant plus utile qu’ils parlent chacun différentes langues.
Quelles langues ces agents parlent-ils ?
Certains des agents parlent le dari, le pachto ou l’ourdou, ce qui est d’une grande aide pour communiquer avec les Afghans.
Quel a été précisément le rôle des agents de l’OFII à l’aéroport ?
Ils ont eu pour rôle de guider les ressortissants afghans et les rapatriés français au travers des différentes étapes de passage obligatoires, tout en assurant un interprétariat. Par exemple, tous les passagers devaient effectuer un test antigénique de dépistage de la covid-19. Mon équipe a été particulièrement mobilisée sur ce pôle, en apportant des informations aux Afghans et en assurant la traduction auprès des services soignants.
Quelles suites sont données à l’accueil de ces Afghans aujourd’hui ?
Diverses associations ont pris en charge l’acheminement et l’hébergement de chaque personne le temps de leur mise en quarantaine (isolement obligatoire de 10 jours). Les premières séances collectives et entretiens individuels d’information sur la demande d’asile en France ont commencé le 24 août et se terminent actuellement. Des guichets franciliens réunissant les services de l’OFII et de la préfecture ont été spécifiquement mis en place pour cette opération. Les premiers enregistrements ont été effectués le 1er septembre et se poursuivent aujourd’hui.